Le cinéma hongrois va suivre une évolution saccadée, ponctuée de périodes fastes et de mises en sommeil en fonction des différents régimes politiques qui dirigeront le pays jusqu'aux années 2000.
Au début du XXè siècle, le cinéma hongrois connait une première période faste [L'indésirable] jusqu'au règne fasciste dans les années 20, qui verra le départ pour Hollywood des meilleurs metteurs en scène (Mihaly Kertesz alias Michael Curtiz, Alexandre Korda, André De Toth, Paul Fejos, Emeric Pressburger) et acteurs ( Peter Lorre, Bela Lugosi), la plupart après une première étape en Autriche et en Allemagne. Il faudra attendre la fin de la guerre 39/45 pour retrouver une véritable renaissance du cinéma.
Puis vient la république de Hongrie, proclamée en 1949 par les communistes, qui utilisent le cinéma moyen de propagande. En 1963, le cinéma hongrois va se faire reconnaître en Europe, et pour moindre part, aux Etats Unis. Les années 80 seront moins innovantes. le système de co-production avec d'autres pays européens sera privilégié au détriment des productions locales (Colonel Redl).
Le cinéma de l'après communisme, à partir de 1989, va rencontrer des problèmes qui ne seront plus de nature politique mais de nature économique. Les années 2000 et 2010 connaissent à nouveau un bon succès sur la scène internationale (Le piège, White God, Le fils de Saul). |
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